vendredi 4 janvier 2013

La fabrique du paysage ou comment voir au-delà du présent

Grégoire Alexandre, Oulu
Au sein du lycée, dans le hall d'accueil, nous avons un Espace de Rencontre avec l'Œuvre d'Art. Chaque année, 3 expositions ont lieu. Ce sont soit des œuvres prêtées par des institutions comme le Fond Régional d'Art Contemporain ou le Pôle Image, soit ce sont des œuvres prêtées ou réalisées par les artistes en résidence artistique au lycée.

A partir de la collection du Pôle Image Haute-Normandie, Mme Hurier, enseignante d'Education Socio-Culturelle nous propose un parcours à travers les photographies de plusieurs artistes autour de la fabrique du paysage.
  • Des photographies de la série Citadelle du rouennais Alan Aubry qui nous montre des alignements de murs végétaux, de béton vert et qui nous poussent à essayer de voir ce qui pourrait bien se cacher derrière. 

  • Deux images de la finlandaise Anna Hamalainen en résidence artistique à Rouen. Dans le projet "Off season", elle photographie des lieux touristiques après l'afflux des visiteurs.
  • Dix photographies de Daniel Quesney qui,  à la demande du Pôle Image, a retrouvé les lieux qu'avaient immortalisé, il y a plus d'un siècle, sous le Second Empire, Jules Camus et Meurice lors d'une campagne photographique officielle dans le département de l'Eure.
  • Des images de Götz Diergarten qui ont été prises à Ravenoville, dans la Manche. Il a entrepris de photographier toutes ces maisons de vacances le long de la plage. Leur apparence identique n'est qu'un leurre. Bien que prises de la même façon, chacune de ces constructions a quelque chose de différent qui lui donne un caractère unique.

  • Une photographie grand format de Jem Southam qu'il a prise à Etretat, où l'on voit davantage de choses que si nous étions devant ce qu'il a pris.

  • Les boucles de la Seine de Maxence Rifflet  qui nous montre des monuments qui sont des points de repère pour les habitants.

  • Des images en différents formats du finlandais Pentti Sammallahti sur les routes de Russie sur lesquelles on peut voir à chaque fois un animal posant. Ses photographies, en noir et blanc, sont, bien souvent, des panoramiques de paysages habités par des animaux semblant féériques.

  • Une image de Stéphane Duroy qui après avoir  été  photographe de presse, s’est peu à peu éloigné des médias pour  interroger les traces encore présentes des 2 grandes guerres .

Nous espérons ne pas avoir trop déformés les propos de Mme Hurier (merci madame pour la visite !), et qu'ils vous donnerons une autre raison de venir nous voir au Neubourg.

Alors n'hésitez plus car vous n'avez plus que jusqu'à la fin janvier pour découvrir cette exposition au :

Lycée Gilbert Martin
Rue Pierre Corneille

27110 Le Neubourg

Tel : 02-32-35-15-80

ouvert du Lundi au Vendredi
de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30
entrée libre - visite guidée sur rendez-vous


jeudi 3 janvier 2013

Des projets avec des agriculteurs béninois et togolais

Le CCFD-Normandie  a accueilli 7 hôtes togolais et béninois du 9 novembre au 24 novembre 2012.
Il a proposé à l'EPL de l'Eure de rencontrer ces hôtes le jeudi 22 novembre :
  1. dans le cadre d'une conférence ;
  2. pour mettre en place d'éventuels échanges de coopération.

Le programme de la journée du jeudi 22 novembre s'est déroulé de la façon suivante :

  - 10 h 30 : Conférence dans l'amphithéâtre de Chambray ;
  - 12 h 30 : Déjeuner des hôtes à Chambray ;
  - 14 h 30 : Conférence à l'amphithéâtre du Neubourg
  - 16 h 30 : Café et détente ;
  - 17 h 45 : Réunion de travail entre les hôtes, le CCFD et les personnels par le thème :
                    " Quelle coopération avec le Togo et/ ou avec le bénin ? "
  - 19 h 00 : Dîner convivial des participants de la réunion de travail.
 
 
Les thèmes évoqués pendant les conférence on été :

1- L'interdépendance entre nos pays vue par la filières du riz
   a. L'accaparement des terres.
   b. Les agrocarburants.
2- La souveraineté alimentaire.


Tomi, paysan togolais

Les apprenants qui ont participé étaient des lycéens, des étudiants et des apprentis venant des classes de :

- Bac. Pro CGEA ( 1ère et terminale)
- Bac. Pro STAV ( 1ère et terminale)
- BTSA ACSE et GEMEAU

Le bilan de cette rencontre :
Cette rencontre a permis d'évoquer la création d'un partenariat permettant de mettre en place des formations et/ou des expérimentations en Afrique liées à l'enseignement agricole en France sur le thème de l'agriculture biologique et de la gestion de  l'eau.


Affaire à suivre...

Alimenterre : l'avenir de l'agriculture dépend de tous

Le CFSI, Comité Français pour la Solidarité Internationale, est une Organisation Non Gouvermentale, reconnue d'utilité publique. Avec plus de 600 acteurs locaux, le CFSI pilote la campagne alimenterre et le festival de films Alimenterre. Les objectifs d"Alimenterre sont :
  • informer sur l'état actuel de la faim dans le monde et l'enjeu de nourrir le monde de demain ;
  • faire valoir le droit à l'alimentation et à la souveraineté alimentaire ;
  • faire prendre conscience de la nécessité de soutenir une agriculture familiale, viable et durable ;
  • sensibiliser chacun à sa responsabilité de citoyen et encourager les changements de comportements individuels et/ou collectifs.

Dans le cadre de la campagne Alimenterre, les 3 lycées agricoles et horticole de l'Eure ont proposé la projection du film Planète à vendre suivie d'un débat sur l'accaparement des terres, au Cinéma le Viking du Neubourg.
Extrait :

Ce film d'Alexis Marant, réalisé en 2010, nous montre que, dernièrement, plus de 80 millions d’hectares ont changé de mains. Des spéculateurs étrangers accaparent des terres avec le soutien des gouvernements. Bien évidemment, ce sont les meilleures terres des pays les plus pauvres qui sont prises.

Le débat a été l'occasion de réunir des apprenants, des agriculteurs, des responsables associatifs,  des enseignants et de débattre sur l'accaparement des terres avec des invités : M. Guy Jacob (agriculteur, vice président du Conseil d'Administration de notre EPL), M. Delaporte (agriculteur et élu à la Chambre d'Agriculture de l'Eure), M. Hyest (agriculteur, Président de la SAFER), M. Lozay (chargé de mission au CCFD-Terre Solidaire), M. Avenel et M. Ozieblo (qui a un projet d'installation en cours) de Terre de Liens.

Dans sa première partie, le débat a porté sur l'accaparement des terres et les raisons qui le permettent. La seconde partie concernait notre agriculture, ses conséquences, est-ce qu'elle pouvait être concernée par l'accaparement et si les modèles actuels pouvaient répondre à la faim dans le monde ?

Nous sommes revenus de cette projection déroutés, nous ne pensions pas que des terres en Afrique pouvaient être aussi fertiles. Dans certains pays,  seules  les cultures exportables sont aidées au détriment d'une agriculture familiale. L'accaparement des terres n'est pas un problème africain, il est mondial et son ampleur est difficilement mesurable. Manger à sa faim est un droit et nous espérons que nous tous, pourrons y avoir accès, quelque soit l'endroit où l'on se trouve.

mercredi 2 janvier 2013

Our school farm always looks to the future

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The school farm is a 142 hectare mixed and stock farm, growing multiple crops and rearing cows and poultry. Mr Rochegude is the farm manager with the help of 3 farm employees.
You can see here  identification sheet
About vocational training
  • A typical week for the trainees on the farm : every week, three students attend a vocational training on the school farm (2 students attend and assist for milking and looking after the animals in the morning ; 2 students do the same thing in the evening).
  • A lot of tutorial and practical work during the school year for the students.
  • The school farm is used by any teachers when it is necessary for the students.
Rotation of the crops during the school year 2011-2012 :

  • Wheat: 50.95 ha (or 127 acres)
  • Flax: 11.92 ha (or 29.8 ac.)
  • Oil seed rape / canola: 14.48 ha (or 36.2 ac.)
  • Fodder beet : 7.01 ha (or 17.52 ac.)
  • Forage maize: 22.13 ha (or 55.32 ac.)
  • Pasture : 31.10 ha (or 77.75 ac.)
Poultry husbandry (quality label) :

  • 12,600 chickens a year (in three periods, with 4,200 chickens for each period).
  • They arrive at the farm when they are 1 day old and they leave 12 weeks later.
  • Live weight of the chickens when they arrive at the slaughterhouse : 2.35 kg.
  • Feed conversion ratio: 2.95
Dairy husbandry :

  • 65 milking cows (with Corolle).
  • 70 heifers.
  • ¾ of the herd is composed of the Prim-Holstein breed and ¼ of the Norman breed.
  • 460,000 liters of milk quota sold to the cooperative dairy Senoble and direct selling.
  • An average of 8,150 liters of milk (at 7%) per cow and per year.
  • Protein content: 33.5 gr/liter.
  • Butter fat content: 42 gr/liter.
A lot of investment for the future :
Agroforestry,  turn a part of the Area used for Agriculture into organic farming,  purchase farm implement (a tractor, a vehicle, an automatic system detecting cows in heat and ready to calve via mobile phone).

If you want further information about the farm, go and connect to the farm diary : L.I.E.N. (in French, sorry)

Thanks a lot Mrs Taron-Stein !!!! It's so great !


mardi 1 janvier 2013

Le goût infini des fromages normands

En Normandie, on compte 4 fromages d'Appellation d'Origine Contrôlée :




 
  • Le Neufchâtel (plus vieux fromage normand) - Selon la légende, au départ des anglais, de jeunes brayonnes attristées de les voir partir de Normandie leur ont offert leur fromage en forme de cœur)




Le Camembert - Fromage probablement très ancien dont la conception a été améliorée par Marie Harel, vers 1790, à l'aide d'un prêtre réfractaire venant de Brie et qu'elle cachait au moment de la Terreur.




  • Le Pont l'évêque (il apparait au XIIème siècle) - Probablement créé par des moines, sous le nom d'Angelot (désigne aussi une pièce de monnaie car le fromage permet d'échanger et payer). Au XVIIIème siècle, il devient carré pour se différencier du Livarot.




  • Le Livarot (on le surnomme Colonel à cause des bandelettes qui l'entourent) - Il fut créé au XVIIème siècle et connaît une grande célébrité au XIXème siècle.




Dans l'Eure, on le sait moins, mais nous avons également des fromages que vous pouvez retrouver sur Eure Tourisme
 
  • Le Pavé du Plessis :
Cette spécialité de l’Eure est fabriquée de manière traditionnelle avec du lait cru collecté dans le Lieuvin normand, par la fromagerie du Plessis, située à Noards et qui produit également ses propres Pont-L’Evêque.

  • Le Boursin :
L’Eure est le berceau d’un petit fromage devenu grand en quelques années : le Boursin. Inventé par Henri Boursin, ce petit fromage rond aux fines herbes a conquis la France. L’usine Boursin, située à Croisy-sur-Eure, est la seule au monde et produit 100 % des Boursin commercialisés.
1ère publicité : 1968

  • Le Caugéen :
Avec le lait de ses chèvres prénommées Facebook, Fourchette ou Futée…, Alexandra Beaucousin fabrique toute une panoplie de savoureux fromages (bûches, briques, bouchons, pyramides…), dont le tout nouveau fromage, le Caugéen.



Les bikettes caugéennes


Avec de nouveau tous nos vœux pour cette nouvelle année !